23 mai 2006

Ze B.A.R. Project #14

Résumé de près d'un mois de bricolages, travaux divers et variés sur mon auto qui progresse lentement de l'état de monceau de pièces détachées vers celui de voiture complète et opérationnelle...

Le moteur

Mais revenons en au mois d'avril, riche en rebondissements ! En parlant de choses qui arrivent, hélas... le bloc moteur est revenu du déglaçage... et malheureusement dans le cylindre qui était bloqué la rouille a hélas un peu creusé. Rien d'outrageant en soi mais mon pote Christophe qui me prépare la mécanique n'est pas super chaud pour remonter le moteur comme ça et je ne suis pas non plus super chaud à l'idée de réaléser : usinage + pistons + segments ça va faire un trou dans le budget !

Donc nous avons ouvert le troisième bloc avec le secret espoir qu'il soit à la bonne côte d'alésage... et ça a été une bonne surprise : ce moteur là n'a pas non plus beaucoup de km, les cylindres sont à la côte nominale et je l'ai fait déglacer sans frais supplémentaire...

Dans un premier temps, il a d'abord été repeint à l'époxy noir :



Je n'ai pas de photos mais le moteur est désormais complètement remonté, et refait neuf de chez neuf : bloc et carter repeints à l'epoxy noir, coussinets, segments, pompe à huile neufs, joints de queue de soupapes remplacés (ce serait dommage qu'il fume déjà) enfin bref tout propre et net...

Toujours au chapitre des bonnes nouvelles, dans un tout autre ordre d'idée mais ça concerne toujours le moteur, on m'a donné une 318i de 82 dont la caisse est toute pourrie avec comme seule condition qu'elle ne prenne plus la route : en gros c'est parti pour une mise en morceaux en règle...
A priori injection, boite et freins AV devraient se retrouver sur ma 2002...

D'ailleurs lorsque j'ai recupéré cette 318i j'ai fais quelques bornes avec pour l'acheminer au garage j'ai été très surpris par sa robustesse : c'est sûr qu'extérieurement elle n'est plus très fraiche mais elle fonctionne encore étonnament bien pour une auto de 25 ans et près de 370 000km ! Enfin moi ce qui m'intéresse avant tout là dedans c'est ça : l'injection L-Jetronic...



La boite 5 aussi mais en revanche il faut modifier la tringlerie, élargir à peine le tunnel de boite et raccourcir l'arbre de transmission. Ca ne va pas se faire tout seul...

La caisse

Elle n'est pas complètement repeinte mais en attendant les entrées les sont ce qui va permettre d'une part de remonter moteur et boite et d'autre part le faisceau électrique et les tubulures de freins... Vous allez voir, ça n'a pas chomé côté peinture...



L'intérieur à reçu un voile, mais le gros du boulôt concerne plutôt le coffre, les passages de roues AR...



... et plus généralement tout le dessous de l'auto qui a été grattée, avant d'être blaxonnée et revetue de cet orange qui lui va si bien.



L'intérieur

Je suis allé chercher en Bretagne (pas très loin de Saint Brieuc) un intérieur de 2002 Lux pas très frais (donc à refaire) mais qui a l'avantage d'être complet (siéges, panneaux d'habillage, etc...) et qui comporte plein d'options sympa de cette série Lux qui n'a existé que durant les derniers mois de 74 : banquette AR avec accoudoir central rabattable, panneaux de portes avec des plaquages bois et des vides poches : tout ça est entre les mains du sellier pour le moment qui va lui refaire une beauté... et me soulager de quelques € !
Mais n'épiloguons pas, il y a vraiment beaucoup de boulôt, tissus, skaï, matelassures et garnitures des sièges AV et AR seront remplacés, tout comme les panneaux de porte et d'habillage AR, en gardant évidemment les options sympathiques de la version Lux...


Le train AR

Il ne devrait pas tarder de revenir du sablage donc là comme le reste : tout en noir epoxy, remplacement des silents-bloc et remontage...

Les jantes

J'ai démonté les Gotti (48 boulons) et elles sont au microbillage : au retour j'ai quelques séances de polissage en règle qui m'attendent par ailleurs je cherche des vis BTR inox pour remplacer celles d'origine et là je sens que je vais avoir mal au porte monnaie, tant pis...

Le démontage de la bleue

J'ai continué de démonter des trucs divers et variés, entre autres les vitres AR qui m'ont donné pas mal de fil à retordre... alors qu'en 5 minutes ça pouvait être fait, il suffisait de trouver les vis !

http://img117.imageshack.us/img117/2710/photo03419rs.th.jpg http://img139.imageshack.us/img139/8329/photo03422fz.th.jpg http://img117.imageshack.us/img117/4052/photo03432qm.th.jpg http://img154.imageshack.us/img154/4413/photo03455mq.th.jpg

Je me suis embété à déposer les caches montant (il aurait fallu le faire de toute façon) pour m'apercevoir que les vis de fixation du rail sur lequel est goupillée la vitre AR sont cachées derrriere le joint de glace.

http://img139.imageshack.us/img139/8562/photo03446hi.th.jpg http://img154.imageshack.us/img154/7668/photo03467ci.th.jpg

En effet rail, joint et vitre sont goupillées ensemble... La bonne blague !

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Sinon dépose du ciel de toit mais ça c'était une formalité .

C'est tout pour aujourd'hui...

à suivre...

22 mai 2006

Amer constat...

C'est à chaque fois pareil, lorsque je lave ma moto, il pleut...

;o)

19 mai 2006

Enchaînement de circonstances...

Je crois que pour le coup je tiens un concept intéressant : l'enchainement de bourdes à deux balles...

Tout commence vendredi dernier alors que je rentre chez moi après un petit périple d'une grosse centaine de bornes plus ou moins au taquet sous une pluie battante.

Premier constat qui n'est pas en soi une bourde mais qui situe le niveau : rouler quand il pleut à verse sous un ciel d'un noir d'encre avec un écran de casqué fumé n'est pas vraiment top pour la visibilité, ce n'est rien de le dire...

Le trajet se termine par une quarantaine de bornes d'autoroute et j'arrive au péage comme une loque, trempé (malgré l'équipement de pluie), frigorifié (j'ai viré la doublure du blouson il y a 2 ou 3 semaines) et pour tout dire un peu à l'ouest (enquiller ~2000 bornes en 3 jours, ça désoriente). Je me dirige vers un guichet de péage et je me ravise au dernier moment en m'apercevant que c'est un guichet CB : j'ai pas envie de payer le tarif bagnole... (ça a failli être la number one)
Bon, heureusement personne ne me suivait et je me glisse dans la file d'à côté...

Je m'approche du guichet, je coupe le contact, et par acquis de conscience je béquille la moto, on ne sais jamais. Là je m'acharne à poser mon gant droit qui est tellement gorgé d'eau qu'il fait ventouse... Ah ben non, j'ai oublié de virer le scratch du poignet ! Je fini par me débarraser de ce fichu gant que je pose sur le réservoir (juste un détail comme ça mais qui aura son importance) (1)

J'ouvre enfin mon blouson et je saisis entre mes doigts humides le ticket de péage dans ma poche intérieure et là, au moment de le prendre dans ma main gauche toujours gantée pour le tendre à la caissière, je psychote et il tombe... (2)

Bien entendu, un coup de vent facécieux le pousse et il achève son envol derrière moi, au beau milieu d'une flaque. Là je me penche sur ma gauche pour le récupérer mais d'une part il est bien trop loin derrière moi pour que je l'atteigne et d'autre part je suis beaucoup trop près du mur : j'emmanche un bon coup de casque contre le guichet en manquant me tordre le cou et je dois lutter pour me redresser en conservant un minimum de dignité. (3)

Là dessus j'avance la moto, je descends et je vais repécher le ticket baignant toujours dans sa flaque et je le tends enfin à la caissière en marmonnant de vagues excuses. Je farfouille dans mon portefeuille à le recherche de monnaie, je n'en ai pas alors je tente le tout pour le tout : je sort la CB...

Et là vous vous demandez : il va la faire tomber, ou echapper le ticket, ou lâcher le portefeuille dans la flaque...


[...]


Que nenni ! Hé bien, non, même pas ! Bande de chacals que vous êtes de vous repaître ainsi du malheur d'autrui, certes j'aurais pu et toutes les circonstances étaient réunies mais je n'étais pas en forme... mais ce n'est pas fini !

J'arrive à ranger tout le bazar sans casse, je referme le blouson en faisant mes adieux à la caissière, et je m'apprète à remmetre mon gant. Je le cherche des yeux : rien sur le réservoir. A tout hasard je regarde par terre et je le vois coincé sous ma botte, dans la flaque d'eau... (4)

Je le ramasse et en me relevant je vois dans mon rétro l'expression éberluée de la caisseuse qui attend son tour et qui doit observer avec consternation mon manège depuis 5 bonnes minutes. J'en rajoute une couche en essorant mon gant d'un geste très théatral.


Pour finir je renfile mon gant, redémarre la moto, passe la 1ère et... cale ! Dans ma précipitation pour échapper à la honte, j'ai oublié la béquille et le coupe-contact à bien rempli son office ! (5)

A ce moment précis, allez savoir pourquoi, j'ai été pris d'un fou-rire mémorable...


Concrètement, c'est un best-of : pas moins de 5 bourdes variées en 5 minutes ce qui au vu de mes prestations catastrophiques antérieures constitue un bien meilleur rendement...
Après coup j'étais content d'avoir une visière fumée, tellement j'étais pété de rire dans mon casque en partant, que si ça s'était vu aussi je serais vraiment passé pour un maboule complet !

Mais ce n'est jamais fini, il faut donc croire qu'en ce moment je traverse une période faste. Je pensais qu'après cette série, statistiquement j'aurais du être à l'abri pour un moment mais ce midi j'ai réussi le joli tour de force d'enfermer les clés sous la selle... mais seulement à deux minutes à pied de la maison, je ne suis pas encore complètement catastrophique !




18 mai 2006

Scènes de la vie quotidienne...





Moralité : quand on a des bouches à nourrir, pas moyen d'y couper, on taffe comme une bête !

17 mai 2006

L'Indian la plus rapide du monde

Changement de décor pour parler de cinéma... Autant mettre les choses au point tout de suite, ce film : Burt Munro chez nous et The World's Fastest Indian en V.O., je ne l'ai malheureusement pas vu en salle et c'est d'ailleurs bien dommage... mais il existe désormais bien d'autres moyens pour qui désire ardemment voir un film, même récent ! En bon internaute cinéphile -et vice-versa- que je suis, je dois donc en grande partie à l'ineptie de distributeurs qui n'ont pas cru au succès de ce film en France de m'être fait pirate pour l'occasion.

Passé relativement inaperçu depuis sa sortie le 22 mars sans doute parce que trop vite catalogué film de moto/motard, Burt Munro n'a eu droit en guise de promo que quelques lignes là où d'autres s'étalent en couverture... Mais si en effet la moto est le prétexte et sans ambiguïté le fil conducteur de ce film, le propos quant à lui est tout autre et beaucoup plus universel avec ça, ce qui est tout à l'honneur du principal instigateur du projet, le réalisateur et scénariste Roger Donaldson qui porte ce projet depuis 1971 et sa première rencontre avec le vrai Burt Munro...

Voyage initiatique d'un vieil homme à l'obstination ingénue et à l'optimiste inébranlable, road movie au rythme lent et contemplatif, Burt Munro s'intéresse finalement moins à la moto qu'à l'homme et aux rencontres émaillant son voyage... Photographie superbe et léchée, surtout dans le dernier tiers du film se déroulant sur les étendues blanches du Lac Salé et de ses horizons infinis où les perspectives du pilote couché dans son streamliner à la poursuite du temps sont tout simplement fabuleux...

Mais revenons en au principal protagoniste, à savoir le sus-nommé Burt Munro. Ce film relate les évenements survenus dans le courant de 1964-65, année décisive au cours de laquelle Munro, alors agé de 65 ans, va concrétiser le rêve de toute une vie, celui de quitter sa Nouvelle-Zélande natale en emmenant avec lui sa moto fétiche, son Indian Scout de 1919 inlassablement préparée et améliorée par ses soins pour se rendre aux Etats-Unis dans le but de battre des records de vitesse sur le lac salé de Bonneville, dans l'Utah.

Incarné par Anthony Hopkins dans un contre-emploi qui lui sied à merveille et transcende à la fois l'homme et l'acteur, Burt Munro est un personnage éminament positif, courageux, opiniatre, toujours téméraire malgré son age avancé. Preuve que lorsque l'on a la passion chevillée au corps, le temps ne compte pas...

Que dire de plus sinon qu'il s'agit d'un film émouvant et juste, dont le rythme est particulièrement en phase avec le propos et la photo très soignée : beau, bien et bon !

Pour en savoir plus sur Burt Munro, l'homme et/ou le film :
Pour finir en beauté, la photo d'une autre Indian, qui n'est certes pas la plus rapide du monde, mais certainement une des plus originales...



16 mai 2006

Avec deux roues de moins, c'est bien aussi...

Voici un autre genre de BMW, plus actuelle que celle dont je vous rebat les oreilles à longueur de blog mais qui à première vue pourrait bien être tout aussi attachante que ses ainées à quatre roues...

La dernière née du département moto du constructeur munichois est sobrement baptisée F800 S, cet intitulé faisant référence d'une part à sa cylindrée de 800 cm3 et d'autre part à sa livrée typée sport avec semi carénage et demis guidons...

La motorisation de la meule a été confiée au fabricant autrichien Rotax qui fournit déjà à BMW les monocylindres des F650 et qui s'est pour l'occasion fendu d'un twin vertical à refroidissement liquide sortant 80 ch, ce qui au vu des quelques 190 kg du bestiau, promet un bon niveau de performances.

Signe des temps, un vent de changement souffle chez BMW, ce qui ne devrait pas manquer de changer ma perception envers ces motos dont la côte d'amour m'etait jusque là inversement proportionnelle à l'utilisation de la marque à l'hélice par la maréchaussée !

Pour en savoir un peu plus sur cette bécane originale :
Bonne lecture et bonne route...

11 mai 2006

En mai je fais n'importe quoi

Il est un vieux dicton populaire... C'est marrant ça, les dictons sont toujours vieux et populaires, jamais jeunes et impopulaires, de fait c'est un pléonasme car pour être vieux lorsque l'on est un diction il faut forcément être populaire mais voilà, je digresse...

Donc il est un dicton souvent en usage en ces temps printaniers : "En mai, fais ce qui te plaît" d'abord c'est un peu restrictif et un peu trop impératif, je fais ce qui me plais quand je le décide et pas seulement un mois dans l'année !

C'est donc en plein accord avec moi-même en vertu du sacro-saint principe : "c'est mon avis et je le partage" que j'ai donc décidé que le charmant (mais pluvieux) mois de mai serait placé sous le signe du bordel ambiant et de l'encéphalogramme plat, c'est à dire qu'en mai je fais n'importe quoi ! De préférences, des trucs cons, dangereux et légalement répréhensibles, sinon c'est pas marrant...