31 octobre 2006

Un jour tu seras mienne, oh oui !

Décidément les verts de chez Kawa frappent fort et enfoncent le clou ! Difficile pourtant de faire mieux que les Z1000 (dont j'avais déjà parlé ici) et Z750 originales sorties respetivement en 2003 et 2004 et qui se sont révélé être d'excellentes machines et mieux, de vrai succès commerciaux !

C'est pourtant l'objectifs des nouveaux modèles 2007 des Z1000 et Z750 : esthétique et confort revus, sans rien renier de ce qui a fait leur succès : gueule "méchante", look manga et moteur bouillant pour des motos au caractère bien trempé...


Bien différenciées sur le plan esthétique (tête de fourche, pots d'échappement) 1000 et 750 ont désormais beaucoup plus en commun que dans la gamme actuelle. Le modèle en image (photos constructeur) est celui qui m'attire le plus, à savoir le Z750 qui gagne dans la séance de lifting une fourche inversée et une esthétique plus soignée que sa devancière...


Ce qui ne gâche rien, cette robe candy lime green lui sied à merveille... Je m'en vais mettre dare-dare des sousous de côté pour 2007 !

>> Ce qu'en disent la presse et les sites spécialisés :

Pensée du jour...

Aujourd'hui encore, la pensée du jour sera d'Alexandre Vialatte et aura une fois de plus pour thème le temps... Comme en écho aux précédentes, il est une fois de plus question de temps perdu :
Le temps perdu se rattrape toujours.
Mais peut-on rattraper celui qu'on a pas perdu ?
Il est aisé de se perdre en conjectures en tentant de répondre à la question ; quant à moi, grand feinéant que je suis, la première phrase me convient tout à fait !

30 octobre 2006

Les conséquences imprévues du tirage de ficelle...

Le 18 août dernier, je racontais ici même la dernière de mes (mes)aventures motardes dans un billet intitulé "A trop tirer sur la ficelle...". Ce que je n'avais pas raconté, tout en m'étant mentalement promis de le faire, c'est que comme toute bévue, celle-ci allait en entrainer une autre dans un enchaînement de circonstances dont le destin malicieux conserve jalousement le secret !

Au terme d'un trajet épique à travers la ville sans embrayage, j'arrive donc comme une fleur chez le concess en plein aprem, peu de temps avant les vacances et je demande aux frangines qui tiennent la boutique : "Z'auriez pas un câble d'embrayge, le mien vient de casser, toussa..."

Pas de problème, la pièce est en stock, il n'y a pas trop de taf à l'atelier. J'en profite pour papoter avec le mécano qui dépose le réservoir, remplace le câble, le règle, etc. Nous passons en revue les mérites comparés des différents modèles de la gamme 2006, ce qui en soit est hautement intéressant, mais je le concède possède un regrettable potentiel de distraction pour l'homme au travail. Je règle mon dû (21,45 €, pas de MO, je connais la maison), discute des nouveaux modèles avec ces dames et récupère ma brèle qui m'attends dehors...

Je redémarre, première, gazz et je savoure mon tout nouveau câble d'embrayage moelleux à souhait...

Je prends à gauche dans la rue au sortir de la concession... tiens, l'arrière glissouille. Un rond point 50m plus loin, abordé normalement et là encore la moto fait une une belle virgule...

Le temps et le sol sont sec, il n'a pas plu depuis des jours et je n'y comprends rien du tout, la pression des pneus était bonne... Là je me mets à douter : j'ai crevé ou quoi ? Pas de chance, je suis dans une zone commerciale avec des rond-points tous les 100m ; soit autant d'occasion de me mettre par terre !

Prudent, voire légèrement parano, j'en passe deux pour le moins "sur des oeufs" raide comme un poireau muni d'un balai dans le fondement.
Curieusement, dans un virage à droite, la bécane ne glisse pas...

Au premier feu rouge, je m'arrète moins d'un kilomètre et d'une minute après être parti... Je jette un oeil par dessus mon épaule : RAS sur le pneu... mais en revanche je vois une belle flaque qui grandit, grandit... et qui sent l'essence !

Argh ! le mécano n'a pas (ou mal) rebranché la durite d'arrivée d'essence mais comme il a en revanche bien remis la prise de dépression et que mon moteur tourne toujours, je suis en train de vider mon réservoir sur la chaussée ! C'est d'ailleurs ce que je fait depuis mon départ !

Je coupe le contact, pousse la bécane sur le côté et je suis pris d'une envie immodérée de faire le chemin inverse à pied pour aller pourrir le mécano de la concession !

Cela dit je laisse tomber et j'hallucine devant le chemin parcouru avec la seule essence contenue dans les cuves de carbu... ça consomme rien cette bécane.

Je commence à comprendre enfin les regards bizarres que me lançaient les autres motards quand je suis passé dans la rue où Dafy et Maxxess se font face...

Je reste zen, j'ai foutu la moitié du plein par terre, manqué me vautrer en roulant sur l'essence répandue (côté gauche, d'où le problème dans les rond-points) mais je ne m'en suis pas versé une seule goutte dessus.
J'attrape la trousse à outils, chope la pince et rebranche cette foutue durite en comptant les motards qui passent (mais ne s'arrètent pas) ...

Conclusion : évitez de distraire un mécano en plein travail à moins d'aimer pratiquer la mécanique sur les bords de route !

Epilogue : Passez moi l'expression, mais l'idée de refaire la tuyauterie du mécano à coup d'embouts de guidon m'a un temps effleuré l'esprit !

Cela étant, comme d'une part je suis un apôtre de la non violence et que sur le moment j'étais à la bourre, je suis repassé genre 1-2 jours après et j'ai questionné l'air de rien :

- "Z'aviez pas oublié un truc sur ma bécane, l'autre jour, après le changement du câble, hein ?
- Ben, euh ???
- Trois fois rien, la durite d'essence était pas rebranchée...
- ... désolé."

Voir le visage de cet homme, au demeurant bon professionel, se tétaniser comme s'il étais pris d'une diahrée soudaine et incoercible, le voir pour ainsi dire changer de couleur aura suffit pour eteindre d'emblée tout désir de vengeance !

Pensée(s) du jour...

Nouvelle rubrique à périodicité aléatoire sur ce blog qui vient de m'être soufflée par une soudaine inspiration, la "pensée du jour" (au pluriel aujourd'hui puisqu'en guise d'inauguration il y aura deux citations, c'est dire si c'est fête ! ) sera l'occasion de mettre en avant de façon arbitraire et unilatérale les traits d'humour, perles, aphorismes qui m'auront touché, agacé ou fait rire...

Aujourd'hui, c'est Alexandre Vialatte qui s'y colle, avec deux citations extraites de ses Chroniques parues au journal La Montagne sur le thème du temps qui passe...
Le temps perdu se retrouve tout seul.
Il ne faut pas chercher à le brusquer.
mais aussi
Le temps gagné ne se retrouve jamais.
C'est par quoi il ressemble tellement au temps perdu.
On le voit bien, toute tentative visant à le retenir est sans espoir, alors comme le disait François : "Il faut donner du temps au temps !"

20 octobre 2006

Musique vivante #3

A l'heure ou les derniers spectateurs quittaient le stade Michelin, portant sur leurs visages l'expression de statisfaction que l'on a lorsque son équipe est victorieuse (N.B. : vitoire sans appel de l'ASM face à Brive 44 à 3, et troisième consécutive...) nous remontions la foule à contre-courant jusqu'à la Coopé pour un concert parfaitement à l'image de cette journée, chaude et pourtant automnale.

Duke Special / The Divine Comedy - La Coopérative de Mai - 14 octobre 2006

Lorsque nous franchissons les portes, Duke Special qui assure la première partie du concert est déjà sur scène. Duo irlandais, improblable alliance d'un piano et d'une batterie, le groupe echappe vite à l'étiquette cabaret qu'on serait trop vite tenté de leur coller... Porté par le chant de Peter Wilson, le pianiste aux dreadlocks, rythmé par la batterie de son acolyte Chip Bailey que l'on imaginerais presque plus volontiers évoluer au sein d'un combo hard-rock... Minimale sans jamais tomber dans le minimalisme, franche, directe et sans détour, la musique de Duke Special s'adresse au coeur et à l'ame et prouve indubitablement que le piano est un instrument parfaitement rock'n'roll !
Mais lorsque The Divine Comedy entre en scène, c'en est bien fini du dispositif minimaliste piano/batterie, car ce ne sont pas moins de sept musiciens qui accompanent Neil Hannon, lui-même au chant et à la guitare ! Au combo rock traditionnel (guitare/basse/batterie) viennent s'ajouter des claviers, un violon, un violoncelle et un percussionniste... Une formation pléthorique qui sied à merveille à l'emphase et au lyrisme pop des morceaux de Neil Hannon, sans pour autant renier l'energie brute et électrique du rock !

Après deux morceaux de mise en place, le son se clarifie et l'on profite alors de la voix chaude et profonde de Neil Hannon, qui contraste de façon saisissante avec la stature fluette, presque fragile de sa personne... Les cordes se font aussi plus présentes et donnent à la musique de Divine Comedy la tonalité qu'on lui connait, un brin surannée, un brin nostalgique, très souvent ironique et espiègle, à l'image de son chanteur qui assure le show !

Le bris d'une corde de sa guitare est l'occasion pour Neil de se rapprocher du public, en nouant une conversation pleine d'humour autour de ce simple incident avant d'executer The Plough, morceau de son dernier album aux accents mi chanson réaliste, mi cabaret à la Kurt Weil. C'est bien évidemment autour de cet album, batptisé Victory For The Comic Muse en clin d'oeil à son tout premier Fanfare For The Comic Muse de 1990, que Neil Hannon a construit la set-list de ce concert, passant volontiers du regitre nostalgique du titre A Lady Of A Certain Age au lyrisme d'un Mother Dear tout en nous réservant quelques espiègleries dont il a le secret comme avec le mutin Threesome. Mais ce n'est vraiment que lorsqu'il s'attaque à ses propres classiques dont Something For The Weekend, Your Daddy's Car ou encore au tubesque Generation Sex que le concert décolle, entrainant l'adhésion enthousiasme et immédiate d'un public tout acquis à sa musique.

Les morceaux s'enchainent en une revue de détail de Victory For The Comic Muse, de Diva Lady à The Light Of Day en passant par Arthur C. Clarke's Mysterious World, le tout ponctué de la verve d'un Neil Hannon manifestement très en forme et respirant la joie d'être sur scène. Après un Party Fears Two vient le très attendu To Die A Virgin en rappel après quoi le concert se conclue sur Count Grassi's Passage Over Piemont exubérant et emphatique.

Le temps du concert semble être passé bien vite, beaucoup plus vite qu'on ne l'aurait souhaité. Pas trop cependant pour ne pas avoir pu profité des multiples facettes du talents et de la personalité de Neil Hannon qui se cache (si peu) sous le pseudonyme de The Divine Comedy. De l'oeuvre de Dante dont ce nom est tiré, Neil Hannon semble avoir conservé le goût du passé, la savante érudition et la finesse dont sa musique est le reflet : arrangements chamarés et flamboyants d'une pop sixties à la Scott Walker, grandiloquence et expressivité d'un Jacques Brel dont il reprend parfois les morceaux sur scène... Une pop intelligente, émotionnelle et raffinée dont je l'espère il sera encore longtemps le chef d'orchestre !

>> Neil Hannon sur le net :
Si vous avez manqué la fête, ou simplement envie de retrouver The Divine Comedy en live : deux vidéo à télécharger dans la rubrique concert à emporter sur La Blogothèque.


10 octobre 2006

Lettre ouverte...

...aux conducteurs et conductrices de tout poil qui m'aident quotidiennement à me sentir "bien vivant" !

A tous ceux-là je dois un grand merci du fond du coeur... Aux inconscients congénitaux qui regardent à gauche dans les priorités à droite, aux égoïstes patentés qui s'octoient toute la route, aux endormis matinaux à l'esprit au moins autant embué que les vitres de leur charette, à tous ces gens je dois de garder l'oeil vif, l'attention aiguisée, le teint frais, le poil brillant, biffez les mentions inutiles...

Il n'est (presque) pas un matin, un soir ou un quelqconque moment du jour où l'un des sus-cités ne tente de m'occire par tout les moyens à sa disposition, par action ou par omission... Freinage d'urgence, évitement, ils m'aident donc à maintenir mon niveau de survie motarde à un niveau proche de l'optimum !

Soyez bénis, les polios du clignos, les borgnes du rétro, les greffés de l'oreillette Bluetooth ainsi que vous toutes adeptes du retro make-up : grâce à vous j'ai toujours l'esprit alerte et les sens aux aguêts ; chaque retour dans la douce chaleur du foyer familial est une petite victoire et un grand moment de soulagement.

Je vous suis reconnaissant, sans vous je ne connaitrais sans doute pas ce que nos amis anglo-saxon appellent le "home, sweet home" ; cette notion me serait restée étrangère et je mesure aujourd'hui quelle aurait été ma perte !

J'adresserai dans cette lettre ouverte une mention toute particulière au conducteur de la Ford Escort blanche dont par pudeur je tairais l'immatriculation qui a soudainement déboulé devant moi au plus grand mépris des règles élementaires de conduite et de respect des règles de priorité...

Sans doute étiez-vous dans la lune, trop occupé à converser avec un(e) ami(e) invisible à l'autre bout de ce téléphone que j'ai aperçu à votre main gauche... A moins que vous n'ayez été en plus accaparé par un réglage particulièrement pénible et fastidieux de votre autoradio...

Qu'importe, grace à vous j'ai en quelques secondes beaucoup appris sur vous, sur moi, et sur la vie en général, et l'espérance de vie du motard moyen milieu urbain...

Soyez cependant reconnaissant vous même à tous les abrutis de votre acabit qui sont mon stimulant quotidien de ne pas m'avoir reçu en travers de votre portière. Soyez donc reconnaissant à ce que la glace qui me coule d'ordinaire dans les veines lorsque je suis au guidon ne se soit mise à bouillir eu égard à la chaleur que vous m'avez fait subir et que je ne me sois laissé aller à de coupables actions : lattage de portière ou boxage de rétro... Au lieu de ça, convenez-en, vous n'aurez eu qu'à subir le bruit de mon moteur poussé au rupteur et quelques gestes simples, mais néanmoins explicites.
Si le bruit d'un 4 cylindres de 750 cm3 tournant à 11 750 tr/min a réussi à vous faire sortir un instant de la torpeur bovine dans laquelle vous étiez plongée, je n'irais pas jusqu'à dire que cela vous a mis face à vos responsabilités, puisque que vous avez malgré tout tenté vainement de poursuivre votre conversation... J'en ris encore !

Soyez bien certain que je ne vous en veux pas, j'ai toujours eu pitié des imbéciles.

05 octobre 2006

Ze B.A.R. Project #16

Suite des évènements : Je n'arrète toujours pas de m'étonner de la quantité de pièces qu'il faut pour constituer une voiture et j'ai en plus la désagréable impression que plus je gratte, ponce, brosse, dérouille et repeint, plus il y en a.

Ca promet au remontage !

J'ai donc profité de mon été pour nettoyer, dérouiller et repeindre tout ce que l'auto compte comme pattes, supports et brides de fixation divers... et il y en a ! Sans oublier le pont et la barre stab AV qui seront passé à l'epoxy...

J'ai aussi sorti le moteur et la boite de mon ancienne 2002 bleue, c'était nécessaire. J'ai ensuite complètement nettoyé la boite et refait tous les supports de tringlerie et pour finir je l'ai réaccouplée au moteur...

En attendant de remonter la mécanique dans le compartiment moteur j'ai reconditionné alternateur, démarreur, radiateur, compteur, bref tout les périphériques...

Petit exemple de l'alternateur 80A de 318i qui va bien :




Comme on n'imagine pas une voiture sans chauffage efficace il m'a également fallu reconditionner complètement la centrale de chauffage dans se moindres détails : après un démontage complet, j'ai remplacé toutes les mousses d'isolation, revu les étanchéïtés et surtout remplacé le robinet d'arrêt... On imagine aussi très mal un voiture avec un chauffage permanent, et c'était pourtant le cas avant !



Je suis encore loin d'avoir tout dit, mais je me réserve un peu... Alors dans les prochains posts, on veraa comment la mécanique est retournée dans la caisse, qui a par ailleurs retrouvé son train AR !

A suivre...

Devise shadok du jour

Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que de mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.
Ce sur quoi les gens qui nous gouvernent devraient méditer plus souvent voire prendre exemple...


Ze B.A.R. Project #15

Il s'est écoulé quelques mois depuis mon dernier message concernant mon projet boitaroues : Ze B.A.R. projet #14 et l'été m'a permis d'avancer, doucement certes, mais sûrement !

Plutôt qu'une approche chronologique impossible à restituer sur ces quatre derniers mois, je vais plutôt vous décrire les travaux de manière thématique...

L'intérieur :

Pour aborder sur le sujet, voilà ce que j'ai fait ces dernièrs mois... D'abord décrassage et restauration de l'intérieur.

Pour les plastiques, je n'ai encore rien trouvé de mieux que de l'eau, du savon et une petite brosse à poil souple : effet garanti !

Quizz : laquelle de ces poignées est propre ?

http://img113.imageshack.us/img113/2505/img16495vp.th.jpg

Au programme aussi la refection des placages bois des panneaux de portes de la Lux.

Ils avaient pas mal pris la flotte donc sont assez tâchés, et le vernis est rayé par endroit...

http://img113.imageshack.us/img113/5011/img16487pk.th.jpg

Pour commencer je les ai poncé à l'orbitale avec du papier fin juste pour enlever le vernis, plutôt costaud. Mais attention à la faible épaisseur du placage. Finition à la laine d'acier n°0 puis 000 pour un état de surface "peau de bébé".
Ensuite 3 couches de lazure chêne clair pour reteinter le bois et masquer le plus possible les tâches d'eau resistantes et pour finir 2 couches de vernis satiné pour protéger tout ça des UV.

Voilà le résultat final :

http://img136.imageshack.us/img136/1960/img16591zt.th.jpg

Et je sens que je vais refaire mon pommeau de levier de vitesse de la même façon...

Le moteur :

Pour ce morceau de choix, qui a enfin retrouvé sa place dans la caisse, tout a (re)commencé par un remontage soigné dans les règles de l'art, admirez un peu !



D'un M10 à un M10b18, les différences sont minimes, tout se monte sans problème, seule la fonderie de culasse est différente au niveau de la fixation de pompe à essence...
il aura simplement fallu confectionner une plaque pour boucher le trou de la pompe à essence afin de paracherver la greffe de l'injection.



La pipe d'admission se monte évidemment sans problème, il faut garder le distributeur d'eau avec les trois sondes du M10b18 de la E30, ainsi que l'allumeur...
En ce qui concerne ce dernier, en revanche, il faut remplacer le pignon d'entrainement par celui d'un allumeur de 2002.
Et on obtient au final un M10 E12 inection L-Jetronic et allumage électronique... elle est pas belle la vie !

A suivre...

04 octobre 2006

La Mer

Tout comme l'été dernier Island In The Sun de Weezer avait squatté ma guitare (cf. quelques posts en dessous) cet automne sera placé sous le signe du Jazz Butcher, alias Pat Fish...

L'autre jour, en gratouillant mes six cordes, j'enchaine bêtement un La mineur suivi d'un Mi... Inconsciemment je change la rythmique, ce qui produit un air familier... Je viens de retrouver les premières mesures de La Mer, drôle de chanson délurée et alerte, en français dans le texte, issue du premier album du groupe de Pat Fish : In Bath Of Bacon. Ce morceau sera repris bien des années plus tard par les Little Rabbits, dans leur premier album...

La Mer après Island In The Sun... il faut y voir une continuité et pourquoi pas un appel au voyage. Musique !

La Mer

La mer viens dedans
La mer va de hors
Tous les petits poissons habitent dans la mer
C'est vrai, tu sais
La mer c'est bleu
Et les poissons sont verts
La mer c'est bleu
Et les poissons sont verts
C'est vrai, c'est un fait
Et

Refrain :

Tout le monde va a la plage
Parce qu'il est bien joli
Et tout le monde s'amuse bien a la plage

Les elephants sont gris
Et la mer c'est bleu
La mer c'est bleu
Et les elephants sont gris
Mais qu'est-ce qu'il ya des elephants ici?
La mer c'est bleu
Et les elephants ils vont
Les elephants ils vont souvent en vacance
Les elephants font les vacances comme tout le monde
Mais

Refrain

Comme ca!
Et les elephants ils vont
Ils vont en bâteau
Le bâteau ne marche pas
C'est trop petit
Les elephants tombent dans la mer
Mais les elephants, ils nagent jusqu'a la plage
Les elephants ils nagent jusqu'a la plage
Les elephants ils sont sauvés
Et

Refrain

Which translates to (roughly)

The sea comes in
The sea goes out
All the little fish live in the sea
It's true, you know
The sea is blue
And the fish are green
The sea is blue
And the fish are green
It's true, it's a fact
And

Chorus :

Everyone goes to the beach
Because it is really nice (fun, etc)
And everyone has a lot of fun at the beach

The elephants are grey
And the sea is blue
The sea is blue
And the elephants are grey
But what is there to do with elephants here?
The sea is blue
And the elephants go,
The elephants often go on vacation
The elephants go on vacation like everyone else
But

Chorus

Like that!
And the elephants, they go
They go in a boat
The boat doesn't work
It's too small
The elephants fall in the sea
But the elephants swim to the beach
The elephants swim to the beach
The elephants are saved
And

Chorus

Et maintenant les accords...

Intro :

Am E Am E Am E Am E Am

Couplet :

Am E
La mer ...
Am E
La mer ...
Am E
Tous les ...
Am E
Habitent ...
C E
C'est ...

Refrain :

F G
Et tout ...
C Am
Parce qu'il ...
F G C E
Et tout ...

Final :

Am E Am E Am E Am E Am


03 octobre 2006

Bien profond...

Brock James

Je ne saurais mieux raconter ce match que ne l'a fait Superdoc dans son article Comme un Lundi... mais après tout rien n'empèche d'essayer !

46-9... Bien entendu on savait que le Stade Toulousain ne tenait pas la grande forme depuis le début de la saison.
Après avoir subi trois défaites consécutives, notamment contre le Stade Français à domicile, les Rouge et Noir avaient semble-t'il repris le dessus en prenant l'acendant sur Castres en milieu de semaine dernière...

Alexandre Audebert

Mais ce voyage à Clermont a vite pris pour Toulouse des allures de traquenard et fait replonger le groupe de Guy Novès dans ses travers de début de saison... Il y avait aussi comme un parfun de revanche pour les Jaunes et Bleus qui ont plus souvent qu'à leur tour chuté devant les Stadistes : les finales perdues de 94 et 99, la demi-finale de 98 et j'en oublie d'autres...

Même si en début de partie les Haut-Garonnais ont un temps donné le change sur la conquête en particulier en touche, l'ASM prend progressivement le large grâce au pied de Brock James qui passe trois pénalités.
A l’inverse, Jean-Baptiste Elissalde connait bien des misères dans son jeu au pied, ratant les deux premières pénalités qui auraient pu mettre Toulouse dans le match... Malgré une tentative d'essai toulousain (et seule action réellement dangereuse) qui avorte sur en-avant à 5 mêtres de la ligne de but de l'ASM, les rouge et noirs devront attendre la 46e minute pour enfin marquer leur premiers points.

Aurélien Rougerie

Comme le dit Superdoc dans son article, il y a deux tournants à ce match : avant la pause, l'essai de Loïc Jacquet permet à l'ASM de prendre un acendant psychologique ; 19-0, score vierge pour Toulouse et une confortable avance, cependant on le sait bien rien n'est encore joué... A la reprise, l'essai d'Aurélien Rougerie tue dans l'oeuf toute vélleïté de réaction toulousaine...

Partant de là, les toulousains semblent ne plus avoir de solutions face à une équipe auvergnate qui a le match en main : leur défense tantôt maladroite, tantôt efficace ne pourra les pas empécher d'encaisser 5 essais... Mais c'est surtout en attaque qu'une équipe fait la différence, et dans cette deuxième période, l'ASM est nettement plus convaincante en touche.
Si l'on ajoute à cela une certaine capacité à bonifier les ballons, notamment de la part de Brock James, l'ouvreur de l’ASM qui a offrira par deux passes au pied des essais à ses partenaires, ajoutant à sa palette trois transformations, trois pénalités et deux drops, il n'en faut pas davantage pour que le score deviennent fleuve et l'ambiance à l'avenant !


Alors en conclusion, les toulousains l'auront eu bien profond sur ce match, tout comme est bien profond le soulagement de voir enfin notre équipe gagner et progresser à la deuxième place du classement...