22 décembre 2006

Pensée du jour

Aujourd'hui, nous allons nous intéresser au Belge le plus aware de l'univers entier, à savoir Jean-Claude (Camille François) VanDamme avec une de ses pensées troublantes dont il a le secret et qui foutent gravent les chocottes :

Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon.

'tain, on est combien dans la pièce, là ?

D'autres pensées du maitre ? >> Clique ici !

21 décembre 2006

Pensée du jour

Je dois la pensée d'aujourd'hui à Jules Renard... Voici une des réflexions de l'auteur de Poil de Carotte :

J'ai toujours pensé qu'il y avait quelqu'un au dessus de Dieu qui tenait à garder l'anonymat.

...et ça, ça donne une petite idée de l'infini !

18 décembre 2006

Trans-porc 6

Sixième (mais certainement pas le dernier) volet de la série Trans-porc, qui illustre comme tous les autres le fameux principe : dans le cochon (et la moto) tout est bon !

12 décembre 2006

Sous le signe du K.

A quoi bon un pseudo ? Pourquoi, au demeurant, avancé masqué ? Est-ce une façon ma foi comme une autre de mettre en avant une certaine forme d'altérité ? C'est un peu la question du jour, même si elle me taraude (pas trop fort) depuis un certain temps...

Alors alter-ego virtuel, reflet de ma personnalité, facette motarde de mon ego multidimensionnel... j'ai choisi de me placer sous le signe du K, d'abord parce que sans K point de Kawasaki, fabricant de motos cher à mon coeur mais il y a d'autres raisons :
  • le Ka, chez les égyptiens ancien était le double spirituel qui nait en même temps que l'humain et qui survit après la mort et ça quelque part c'est réconfortant bien que totalement improbable,
  • la lettre K vaut 10 points au Scrabble, tout en étant infiniment moins chiante à placer que le X ou le W par exemple,
  • en plus d'être un K comme on me l'a dit assez souvent, j'aggrave assez fréquemment mon K, c'est peu de le dire,
  • parce que comme l'article de ce blog intitulé à l'identique K(a) Was A Kid en plus d'être un jeu de mot subtil dont je suis assez fier, c'est aussi une réalité pour le moins incontournable,
  • un de mes héros de cinéma préféré, qui plus est incarné par un de mes acteurs préféré à savoir Tommy Lee Jones n'est autre que l'agent K des MIB,
  • Radiohead, un de mes groupes fétiches a baptisé un de leur meilleurs albums Kid A, c'est quand même un signe,
  • tout comme le fait dire Dustin Hoffmann à son personnage de Rainman "K-Sport, c'est caca" , je suis parfaitement de cet avis.
Et à tout ceux qui s'interrogeraient sur ma santé mentale à la lecture de cet article, je répondrai que tout va bien, il faut aussi savoir laisser parler la part d'irrationnel qui est en soi, et que j'ai peut-être juste un peu trop forcé sur le kava...
:op

Tel est-on ?

Le week-end dernier avait lieu pour la vingtième année consécutive la grand messe télévisuelle saisonnière, le grand week-end de la charité cathodique, je veux bien sûr parler du Téléthon...

Mais entendons-nous bien, je n'ai rien contre la charité publique, si ce n'est qu'elle s'avère être encore et toujours nécessaire aujourd'hui, et aussi qu'elle s'exerce à des vitesses bien différentes selon que l'on est myopathe, cancéreux, séropositif ou tout simplement pauvre...

Du strict point de vue de l'image, il est bien évident que le myopathe a un potentiel télégénique largement plus élevé que le séropositif souffrant d'infections multiples ou le cancéreux en phase terminale intubé par tous les orifices... Voir et revoir jusqu'à l'écoeurement un de ces enfants amarrés à son fauteuil de souffrance dans une posture grotesque atteint un degré dans le pathétique à peu près à mi-chemin entre l'austérité grave de la mouette emmazoutée et l'horreur sanglante du bébé phoque au crane éclaté sur sa banquise...

Car tel est le but avoué (à demi-mots) par les marchands d'images : susciter, provoquer les dons, faire que cette année soit celle de tous les records (sic) avant la prochaine...

Je ne me méprends pas sur l'engagement de l'AFM et de ceux qui la composent, je les crois d'une absolue sincérité. Celui des bénévoles ne fait guère de doute non plus même si je ne conçois d'engagement valable autrement que sur la durée... Quant aux bénéfices que peuvent en tirer la sciences et les malades, ils sont semble-t-il bien réels... Alors, où est le problème ?

Reste donc le point plus sujet à caution, à savoir le rôle des média et des gens de télé... car si les anonymes sont bénévoles, il est parfaitement douteux que tout ce petit monde le soit et rien n'étant gratuit il y a fort à parier que la charité se paie au prix de la minute d'antenne, ou plus certainement à celui de la minute de pub...

Mais, las des des affaires de (gros) sous, le plus inconvenant au fond c'est bel et bien de proclamer voire d'institutionnaliser que tel jour soit jour de bonté pour certains au détriment de certains autres, le moment le plus propice à la B.A. de l'année, où l'on se met une fois pour toute en règle avec sa conscience, comme on s'achetait autrefois une indulgence pour aller en paix dans l'indifférence le reste de l'année ; comme on va fleurir ses morts à la Toussaint pour mieux les oublier le reste du temps... Plus généralement, la bonté d'âme et la générosité ne se vendent pas au poids ni au mètre et il est bien dommage d'utiliser de si grosses ficelles pour les susciter...

Comme le disait très justement Pierre Dac : Donner avec ostentation, ce n'est pas très joli, mais ne rien donner avec discrétion ça ne vaut guère mieux ! A chacun de choisir son camp ou mieux, de tracer sa propre voie.

11 décembre 2006

Boire ou conduire ?

Pourquoi devoir choisir ?
Impensable aujourd'hui à notre époque de répression routière tous azimuts où le conducteur lambda se doit d'être plus sobre qu'une grenouille de bénitier aquaphile, il fût cependant un temps ou l'on avait pas peur de reprendre le volant après un bon repas (arrosé ?) où le digestif figurait en bonne place ; un temps où les fabricants de liqueur n'avaient pas besoin d'avancer masqués et où alcool et automobile faisait "bon" ménage...

C'est évident, le monde a changé, et certes pas en mal, et ce n'est plus aujourd'hui qu'un guide touristique se permettrait de vanter les mérites des établissements qui proposent le vin au menu, et encore moins sur la page de couverture même si pour cela il fallait user d'un argument hygiéniste... et se servir de la caution scientifique de l'illustre Louis Pasteur. On ne saurait taire pourtant les mérites du grand homme, qui outre la vaccination anti-rabique (contre la rage, tas de boulets, pas opposé aux ecclésiastiques juifs...) nous a aussi laissé la pasteurisation qui comme chacun sait permet à la bière de se conserver plus longtemps... Je pouffe !
Pourtant, quiconque aura parcouru une Route des Vins, en Alsace, dans le Bordelais ou en Bourgogne sait bien que tourisme et alcool font encore bon ménage...

Mais l'air du temps est à l'hypocrisie, au "politiquement correct" devrais-je dire...

Comment concevoir que l'on puisse devenir une personne "à risque" dès l'absorption de 21 doses d'alcool de manière hebdomadaire alors qu'on a si longtemps vanté les mérites , les bienfaits du jus de la treille au point pourquoi pas d'en faire selon leurs vertus comparées des indications médicales !
Bien sûr, tout cela prête à sourire et on se rappellera la larme (d'ivrogne) à l'oeil les temps d'abondance célébrés par Coluche où les patriotes se devaient de boire pour éponger l'excédent...

"87% des centenaires sont de buveurs de vin" peut-on lire plus haut, c'est normal, l'alcool conserve répondront les rieurs de tout poil. Mais quand on sait les ravages de l'age je ne crois pas que l'on puisse souhaiter devenir centenaire, buveur de vin ou non... quoiqu'une fois de plus tout est affaire de choix : comme je l'ai récemment entendu dire (Superdoc, si tu me lis je te demande pardon d'avance...) mieux vaut Parkinson qu'Alzheimer car il est quand même préférable de renverser un peu de son verre plutôt que d'oublier l'avoir bu !

Fort heureusement il en reste semble-t'il quelques-uns qui n'ont jamais eu de choix à faire, et c'est tant mieux...

"Ricard sur toute la ligne" claironne fièrement ce cheminot. On comprend mieux maintenant les errements hivernaux qui perturbent les agents de la SNCF à chaque modification saisonnière des tableaux de service !
Changer l'heure de l'apéro ? Impensable !
Comment peut-on oser priver de son carburant, et ôter ainsi ses esprits à l'homme du rail ! Privé de son Ricard, le contrôleur moyen s'étiole, se fane alors qu'il est si beau, pimpant, le teint couperosé de frais lorsqu'il arpente les couloirs des wagons tout en éructant des "billet siouplait" fleurant bon son haleine anisée... C'est la mort du service public !

Oui, bon, tout ça c'est bien pour rire mais finalement la question reste entière, alors je la repose : Boire ou (se) conduire ?

07 décembre 2006

K. was a kid... (a long time ago)

J'ai reçu récemment par mail un de ces innombrables diaporama Powerpoint à tournure humoristique qui circulent en permanence sur le net...

Sans grande conviction, j'ai ouvert ledit fichier, sachant pertinemment ce que véhiculent habituellement ce genre de collages d'images... Là, curieusement, ce n'était ni scabreux (pas de nana à poil avec de gros nichons...) ni racoleur (pas de photos chocs, pas de sujet extrême...) mais beaucoup plus insidieux...

Tout commence sans grand effet, avec même une économie de moyens qui colle bien au sujet. On voit Charlie Brown en compagnie de Snoopy assis au bout d'un ponton... En fond sonore, une comptine tourne en boucle, la suite arrive sous la forme d'un texte déroulant, nous invitant à nous replonger, aidés en cela par bon nombre d'exemples, dans notre propre enfance.

Le propos est très simple, voire simpliste : montrer combien la vie semblait plus facile avant et à quel point les enfants d'hier étaient plus libres que ceux d'aujourd'hui... Illustration du principe rabâché : c'était mieux avant...

L'ensemble est touchant, mais la bouffée de tendresse que l'on peut ressentir au début se transforme vite en une sensation de gêne ; la comptine sucrée semble bientôt plus acidulée. Et ce n'est pas tant l'apparente pertinence du propos que la mesure entre ce qu'était son propre statut d'enfant et celui des enfants d'aujourd'hui qui est la cause de cet inconfort...

D'aucun appellent ça "fossé entre générations" ou autres noms plus savants mais là n'est pas d'après moi l'origine du malaise, il tient bien plus au présent et à l'avenir que l'on offre justement à nos enfants, les futurs adultes... Ceux là même qui en leur temps avec leur propres moyens échangeront sur ce qu'était leur enfance...

Puisse le présent leur laisser de bons souvenirs... et l'avenir leur sourire !

Je n'irai pas plus loin, pour ne pas céder à la tentation de la nostalgie facile ou ne pas sombrer dans la neurasthénie ou le cynisme vis-à-vis de ma propre capacité à changer le monde ou à défaut à améliorer pour les miens un tant soi peu les choses...

Et pour que tous soient juges , le fichier est téléchargeable ici : souvenirs...


J'ai franchi la ligne blanche...

Bon, eh bien ça y est : j'ai une bourdasse motarde de plus à mettre à mon actif (pourtant déjà fort chargé) !

Mardi midi, je vais chez un pote, et après un petit bout de route, d'autoroute devrais-je dire, j'arrive à ma sortie sur un giratoire plutôt chargé à cette heure du retour à la maison pour déjeuner...

Bahuts, voitures, c'est toute une théorie de véhicules qui s'allonge en direction du rond-point ; pas de problème, moi qui me rit de tels obstacles, je vais remonter cette file imposante !

Pour situer, l'arrivée sur le rond pont est en léger virage, avec un "haricot" pour séparer les voies, et une jolie bande blanche le long du terre-plein... Moi, je remonte paisiblement entre le terre-plein et la file des voitures qui pour une fois s'écartent obligeamment...

A un moment donné quand même je mors sur la bande blanche et là, surprise, je fais une belle virgule... Pour les non-motards, cela signifie que la roue arrière de ma bécane fait une belle embardée, que je maitrise parfaitement cependant !

Pratiquement au même moment je débouche sur une équipe de la DDE, masquée jusque là par les poids-lourds, et les mecs en gilets jaunes commencent à me faire des signes et à gueuler... Je jette un oeil derriere moi et je vois une belle virgule blanche suivie d'une longue trainée sur la chaussée...

La dessus ils se mettent à me pourrir... et au passage je leur glisse quelques réflexions sur le fait qu'il faut être rudement bien inspiré pour repeindre les bandes blanches en plein midi sans aucune signalisation ni même un cône dans un giratoire en sortie de 4 voies...

Dans tout ça, heureusement que mon pote a un karscher parce que cette s#%$@e de peinture blanche, ça colle... N'empêche, c'était coquet sur le collecteur et le passage de roue...